Le nombre d’ingénieurs formés chaque année augmente fortement : il a doublé en une dizaine d’années. Les besoins sont considérables et les grandes écoles recrutant en classe préparatoire ne suffisent pas à les combler.
Conscients de ce phénomène, 47 écoles d’ingénieurs recrutant au lendemain du baccalauréat ont créé 7.000 places aux candidats intéressés sans obligation de passer deux voire trois années en classes préparatoires.
Réparties dans toute la France, elles entretiennent des liens étroits avec le tissu économique et institutionnel local. Elles mènent à des spécialisations dans tous les domaines scientifiques (informatique, électronique, robotique, génie civil, pharmacie, automobile…) et associent à la formation technique une formation en gestion et communication. Leur niveau est universellement reconnu.
Certaines de ces écoles se sont regroupées pour offrir des concours communs : concours FESIC (18 écoles), concours des ENI/GEIPI… La nature de ces concours présente de nombreux points communs, en particulier la place attribuée aux QCM, ce qui facilitera votre préparation.
Intégrer sans passer par une prépa, l’année même du bac, vous fera gagner un ou deux ans. Ce temps gagné, vous pourrez ensuite le mettre à profit pour acquérir des formations complémentaires très appréciées sur le marché du travail.
Les étudiants ne connaissent pas les épreuves particulières de ce type de concours. Il leur faut s’informer, s’organiser, se préparer et se motiver seuls. La dispersion de l’information constitue un handicap difficile à surmonter.
Un problème particulier se pose, celui du programme qui n’a généralement pas été étudié dans sa totalité en classe lorsque les candidats passent ces concours (avril-mai en général). Les écoles ont mis sur pied des systèmes qui permettent de pallier ce handicap et de mettre tous les candidats à égalité, quelque soit les parties du programme qu’ils ont étudiées. Encore faut-il connaître ce mécanisme et l’utiliser à bon escient.
Certaines écoles proposent des QCM en langue, ce à quoi les élèves de terminales S ne sont guère habitués.
Enfin, une révision à la veille des épreuves est indispensable puisque les questions, très nombreuses, peuvent porter sur des points divers. Avec le système des QCM, les “impasses” sont suicidaires.
Un effort concentré sur une semaine peut accroître considérablement les chances de réussite : une semaine pour découvrir les épreuves nouvelles, s’entraîner à les passer et s’informer en vue des oraux.
Notre préparation est centrée sur les concours FESIC, GEIPI et ENI, ECE et ESIEE.
Elle est centrée sur la préparation des QCM et exercices de mathématiques, de physique et de chimie qui forment le coeur de la sélection de ces concours.
Elle comporte deux matières facultatives (au choix) : soit les Sciences de la Vie et de la Terre (exigée par certaines écoles du concours FESIC), soit l’anglais (exigé au concours ENI et à l’ESIEE).
Elle prévoit enfin en option une préparation à l’entretien particulier que réclament certaines écoles (en particulier beaucoup d’écoles du concours FESIC, le concours ENI et l’ECE).
Ce stage se déroule du pendant les vacances de février et pâques. Il se compose d’un tronc commun et de différentes options.
(une seule des deux matières peut être suivie)
Elle débute le samedi 21 avril (matin) par une présentation de l’épreuve et de ses exigences pendant 4 heures. Chaque candidat a droit, l’après-midi, à une simulation de 20 minutes pendant laquelle il se trouve confronté à un jury, puis à une reprise de 10 minutes durant laquelle les interrogateurs lui expliquent comment progresser.
Les simulations sont publiques, ce qui permet à chacun de suivre les prestations de ses camarades et de profiter des remarques faites par le jury.